«Se créer liberté»
F. Nietzsche

«La passion du voyage ne quitte pas le corps de celui qui a expérimenté les poisons violents du dépaysement, du corps élargi, de la solitude existentielle, de la métaphysique de l'altérité, de l'esthétique incarnée»
M
. Onfray

jeudi 23 janvier 2014

Turquie - Istanbul l'historienne

À Istanbul, on marche sur l'histoire, on a l'impression de parcourir un atlas historique dans les rues étroites de la vieille ville. On est abasourdi devant la magnificence de la Mosquée bleue et comme Flaubert, on est transporté dans un autre siècle lorsqu'on descend sous-terre admirer la Citerne basilique. Et à Istanbul, le bazar nous offre ses épices et ses saveurs, tout comme il les a offert à un certain Marco Polo à une autre époque.


Sur la place Sultanahmet


Sainte-Sophie, Autrefois basilique, elle fût transformée en mosquée au XVe siècle après la conquête ottomane. Elle est aujourd'hui un musée.





À l'intérieur de Sainte-Sophie, les symboles chrétiens et musulmans se côtoient. Par exemple, la Déisis - la photo ci-dessus - est l'une des fresques restantes de la période chrétienne.

La Citerne-Basilique construite au 6e siècle


 Le Grand Bazar avec ses 4000 boutiques et ses 60 rues


La Corne d'or. Cours d'eau séparant le quartier historique et les faubourgs de Galata. 


Pêcheurs sur le Pont de Galata


La Corne d'or et la tour de Galata


La rive européenne et Beyoğlu. On aperçoit les tours du quartier des affaires ainsi que le palais Dolmabahçe sur le bord du Bosphore sur la droite. Ce palais fût la dernière résidence des sultans ottomans et ce jusqu'à l'abolition du califat en 1924.


Sainte-Sophie depuis la tour de Galata


Vue depuis la tour de Galata




Tramway de l'avenue Istiklal


La fameuse place Taksim, lieu où les manifestants et les forces de l'ordre s'affrontèrent violemment en 2013. Rappelons que les manifestants dénonçaient la décision du gouvernement de réaménager le parc Gesi - îlot de verdure près de la place Taksim - ainsi que les dérives autoritaires du Premier Ministre Erdogan. 


Place de l'indépendance


Le Nobel de littérature Orhan Pamuk écrivit que ''le noir et le blanc caractérisaient le sentiment de tristesse intrinsèque'' (Istanbul, 2007) de sa ville natale. Il est vrai que malgré son apparente vitalité et son rythme effréné, Istanbul est une ville mélancolique pour qui le rêve d'une capitale impériale relève d'une autre époque. Dans certaines ruelles des vieux quartiers, le temps semble s'être arrêté au début du siècle dernier. Ci-dessus, bâtiment de l'avenue Istiklal.


 Tour de Galata


Pêcheur du Bosphore


Pont du Bosphore

Mosquée d'Ortaköy


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