«Se créer liberté»
F. Nietzsche

«La passion du voyage ne quitte pas le corps de celui qui a expérimenté les poisons violents du dépaysement, du corps élargi, de la solitude existentielle, de la métaphysique de l'altérité, de l'esthétique incarnée»
M
. Onfray

samedi 19 avril 2014

Laos - Pays de mystères

Même s'il n'est plus un pays fermé et accueille des milliers de touristes depuis très longtemps, le Laos demeure mystérieux. Il continue d'étonner et de surprendre. Voici quelques lieux énigmatiques que j'ai pu découvrir.


Le site archéologique de Vat Phu situé dans la province de Champasak est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Le temple et les ruines ont été construits entre le IXe et le XIIIe par les Khmers. On parle donc du style angkorien.



L'escalier menant au temple. Celui-ci est situé sur le flanc de la montagne. Les nombreux sons et cris d'animaux (bestioles et oiseaux) provenant de la jungle avoisinante contribuent à créer une ambiance tout à fait unique.





On peut admirer quelques scupltures dont cet éléphant plutôt imposant.



Le Bouddha couché à Vientiane - figure largement répandue en Asie du sud-est - représente les derniers instants de la vie du Bouddha avant qu'il ne meurt. Il atteindra le Nirvana - l'éveil absolu - dans cette position.


Le Pha That Luang également à Vientiane, est le monument emblématique du Laos. Il est l'endroit le plus sacré du pays.



Temple situé dans le complexe de Pha That Luang. Au plafond, des fresques représentent les différents épisodes de la vie du Bouddha.



Le Bouddha protégé par le nâga. Selon la légende, lors d'une séance de méditation du Bouddha, une tempête commença et immédiatement, un serpent mythique (le nâga) s'éleva au dessus du Bouddha pour le protéger de la pluie. Cette figure est également très présente partout dans les pays sud-asiatiques.



Depuis 1975, le Laos est officiellement un État communiste dans lequel un parti unique exerce le pouvoir. Économiquement et politiquement près de l'URSS jusqu'en 1991, on retrouve encore plusieurs affiches de propagandes à travers le pays.




Des monuments faisant l'éloge de l'effort révolutionnaire sont également visibles.





Ceci n'est pas l'Arc de Triomphe et les Champs-Élysées mais bien, le monument de l'Indépendance aussi appelé Patuxai (Porte de la victoire). Lors de sa construction, le gouvernement laotien a manqué de fond et a dû reprendre la construction avec du ciment donné par les États-Unis qui devait plutôt servir à la construction d'un aéroport.









La célèbre histoire de Ramayana adaptée pour la danse. On peut voir cette danse traditionnelle dans tous les pays sud-asiatiques. Ci-dessous, une représentation au Palais royal de Luang Prabang.






Un des endroits les plus mystérieux du Laos, est certainement les plaines de jarres. À proximité de la ville de Phonsavan se trouve d'immenses jarres dont l'orgine demeure inconnue. Plusieurs hypothèses circulent quant à la fonction de ces jarres. Certains avancent qu'ils servaient à l'entreposage de nourriture, à la fabrication d'alcool ou encore de tombeaux. Quoiqu'il en soit, les archéologues situent leur période de fabrication entre 5000 av. J-C et 900 ap. J-C. Un peu comme Stonehenge, l'incertitude plane autour de ces lieux...












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